Le dernier peuple silencieux

 

Nous pouvons admirer les objets exposés comme des œuvres d'art car nous ne pouvons ne pas être impressionnés par eux, et sans toutefois connaître leur véritable signification nous pouvons reconnaître quelque chose des motifs qui ont inspiré le créateur pour nous introduire dans l'esprit d'un artiste, dans un monde de vision qui n'est pas tout à fait étranger aux hommes qui possèdent une connaissance culturelle.
Ces œuvres sont plus orientées sur ce que l'on appelle " L'homme comme un tout ", c'est à dire l'homme dans son esprit naturel, au travail ou au repos.
J'ai essayé d'unir toute situation difficile qu'elle soit personnelle, sociale ou due à l'environnement pour améliorer, peut-être, les ennemis de l'homme par l'homme, et lutter contre les mauvais préjugés.
Dans sa forme la plus simple cette attitude n'est pas limitée aux motifs exposés, mais on peut trouver des cas très semblables dans certaines mentalités des peuples occidentaux.
Dans les sociétés occidentales il existe une insatisfaction en raison de l'importance attribuée à un certain art et une mise en garde grandissante de la part de certaines critiques devant la détérioration des relations humaines qui résulte en un désintéressement vers l'art en général.

Pourquoi des Pelles ?

Parce que la Pelle a remplacé l'image de la faucille et du marteau. La Pelle reste aujourd'hui une image très forte de la force du travail et de l'exploitation de l'homme par l'homme, tout un symbole. Il suffit de regarder les Pelles pour comprendre la force de tout un type d'esclavage dans le monde moderne.
Je modifie les Pelles pour pouvoir leur donner une vie moins déprimante.

À vous tous,
les transformations de ce travail je l'espère, nous fournirons les clefs de lecture de l'évolution de l'art.
C'est un monde de travail abstrait, mais il y a aussi dans ce travail un monde vivant qui unit la singularité et le commun au sein de la multitude.

 

MVLC 2010