Masques et sculptures polychromes en bois.

 

 

La magie d'une étincelle qui libérerait nos émotions. L'artiste a cherché ce possible avènement à travers la réalisation de plus de 180 pièces dont une soixantaine ont été réunies dans une exposition publique à la Source Salmière d'Alvignac les Eaux, Lot en 2002.

Mais comment percevoir la place prise par les masques sans un fond mnémonique ? On pourrait penser que cette perception soit dépendante de la mémoire des stimuli passés. Le masque fait partie de l'homme. Comme la lune qui se renouvelle, le masque est symbole de régénération. Les masques qui se succèdent côte à côte comme des filaments subtils à la respiration brève essaient d'établir la continuité du masque même. La difficulté à créer ces modules en évolution apparaît alors évidente, comme apparaît légitime leur simplification maladroite et cycladique. Un lien direct de médiation s'est tissé entre le masque et l'homme. Ce lien est un bien précieux de connaissance des fautes et des mésaventures de l'homme et de son orgueil. Peut-être est-ce là aussi un moyen pour l'artiste lui-même de reconnaître ses propres failles.